Replongez dans une nouvelle aventure tolkienne ! Au cœur de la Terre du Milieu, retrouvez Bilbo le Hobbit, Gandalf, Gollum, et découvrez la bande de nains d’Erebor, mais aussi bien d’autres personnages fantastiques !
Après la célèbre trilogie du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson continue sa course. Il fait un saut en arrière avec ce prequel, en adaptant la trilogie précédente de John Ronald Reuel Tolkien, celle du Hobbit, qui raconte les origines des aventures de Frodon.
60 ans avant les événements de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Gandalf et un groupe de treize nains, menés par le Roi Thorin, partent récupérer le trésor détenu par le redoutable dragon Smaug, afin de récupérer leur Royaume perdu et de restaurer la nation des Hobbits. Ils entraînent dans leur quête le timide et maladroit Bilbo, qui va devoir affronter toutes sortes de créatures…
La première raison pour laquelle vous irez voir ce film, à part si vous êtes un fan invétéré de Tolkien, est sa qualité visuelle. Il faut bien sûr aller le voir en 3D, mais surtout en HFR (High Frame Rate), une nouvelle technologie utilisée pour la première fois par Peter Jackson, qui consiste à tourner un film non plus en 24, mais en 48 images par seconde. Cette technique permet un rendu esthétique de qualité, d’une netteté et d’un réalisme sidérants. La 3D, elle, joue son rôle habituel : elle apporte la profondeur et le relief requis en plus du reste. Le tout donne un feu d’artifices visuel détonnant.
Des plongées de caméra et des vues aériennes et panoramiques sur des paysages à couper le souffle (le film a été tourné en Nouvelle-Zélande), renforcent l’ambiance magique du film. Rivières, grandes plaines de verdure, arbres centenaires… Cette overdose de nature nous fait croire à un rêve ! Et ce n’est rien comparé aux personnages. Les Elfes, Orques, nains et autres Gobelins annulent toute possibilité de vie humaine dans ce monde extraordinaire. Vous en serez totalement dépaysés ! L’image de synthèse de Gollum a particulièrement été améliorée, grâce au système d’effets spéciaux dit de motion capture. Le détenteur du « précieux » anneau paraît encore plus réel ! Le personnage principal, Bilbo, est quant à lui attachant, avec un côté british voulu par le réalisateur. L’acteur, Martin Freeman, apporte la touche comique qui façonne son personnage, en plus de son caractère à la fois timide et courageux.
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Le point faible du Hobbit – Un voyage inattendu, et peut-être le seul, est son scénario. C’est très simple : les héros alternent entre combats et fuites pendant près de trois heures ! Le film débute et se termine par une scène de guerre. Tout le monde se bat contre tout le monde, puis la petite troupe continue sa route. La scène entre Gollum et Bilbo est aussi une scène d’affrontement. Ajoutons que les scènes de combat mettant les héros en danger se dénouent toujours de la même façon, grâce à l’aide redondante d’un personnage… dont on ne dévoilera pas le nom ! La totalité du film rappelle le premier chapitre du Seigneur des Anneaux (La Communauté de l’Anneau), même si ce dernier est plus violent et sérieux que Le Hobbit. Ce dernier s’adresse d’ailleurs à un public plutôt jeune ou familial. Ça tombe bien : Tolkien avait écrit cette histoire pour ses enfants.
Aujourd’hui les histoires de Tolkien sont devenues un business, une religion. Dans la même lignée d’un Harry Potter ou d’un Monde de Narnia, Le Hobbit fait déjà partie de la cours des grands grâce à son lien direct avec Le Seigneur des Anneaux, aujourd’hui devenu la référence en terme de cinéma fantastique. Il faut donc se précipiter en salles, non seulement pour la technique irréprochable et l’aspect visuel époustouflant du film, mais surtout pour élargir sa culture cinématographique.
Note : 15/20
Fanny BL
L'Oreille Cinéphile 
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