« Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney » : Gardez le rythme !

John Lee Hancock a un faible pour les héroïnes de Disney ! Scénariste de Blanche-Neige et le Chasseur (2012) et co-scénariste de Maléfique (sortie prévue le 28 mai), il s’attaque aujourd’hui à Mary Poppins, ainsi qu’à sa créatrice, P. L. Travers, l’auteure du fameux roman adapté au cinéma par Disney en 1964. Une manière de redonner vie à l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire du 7ème art !

Lorsque les filles de Walt Disney le supplient d’adapter au cinéma leur livre préféré, Mary Poppins, celui-ci leur fait une promesse… qu’il réalisera vingt ans plus tard! Walt Disney doit négocier dur avec Pamela Lyndon Travers, qui refuse de laisser son héroïne bien aimée se faire malmener par la machine hollywoodienne.

Sous l’aile de la Walt Disney Company (of course !), John Lee Hancock nous plonge tout de suite dans le contexte de l’époque : décors et costumes des années 1960, archives des studios… Tout y est. Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney multiplie les références au film Mary Poppins. Entre la girouette, le grand sac tapissé et le parapluie à tête de perroquet, le long-métrage s’adresse en priorité aux fans de la nounou magicienne. Ceux qui n’ont jamais vu le grand classique sont logiquement délaissés par le réalisateur.

Tom Hanks et Emma Thompson dans les rôles de Walt Disney et P.L. Travers

A la fois drôle et touchant, le film nous livre, à l’aide de flash-backs, le portrait d’une romancière hantée par son enfance, et la relation complexe qu’elle entretient avec ses personnages. Côté acteurs, Emma Thompson joue le rôle de cette femme asociale et mystérieuse avec une habileté certaine, face à un Tom Hanks toujours aussi talentueux.

Si Dans l’ombre de Mary se présentait comme un énième prétexte commercial de la part de Disney, le film réserve finalement de belles surprises, étonne et rend nostalgique. Il pose les bonnes questions sur le fonctionnement du cinéma à l’époque et sur la relation entre l’auteur d’un livre et le producteur d’un film, le tout teinté d’une pointe de psychologie qui donne au long-métrage la profondeur dont il avait besoin. Chapeau, John Lee Hancock !

15/20

Fanny BL

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