Animation, comédie romantique, classique américain… Les 5 films à voir pour Noël !

C’est décidément un Noël pas comme les autres qui se profile cette année… La fermeture des cinémas ayant été prolongée jusqu’au 7 janvier minimum en raison de la situation sanitaire, on continuera de visionner des films au chaud à la maison, en famille ou entre amis, et toujours en petit comité. L’Oreille Cinéphile a piqué la hotte du Père Noël pour y glisser 5 films à voir ou à revoir, histoire de se remettre un peu dans l’ambiance et de s’échapper du réel, à une semaine du réveillon.

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1. Love Actually (2003), pour se mettre du baume au cœur

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C’est LA comédie romantique de Noël par excellence, qui passe chaque année à la télévision. Il est donc presque inutile de présenter ce film choral qui se déroule à Londres à l’approche de Noël, d’abord à cinq semaines, puis la veille du jour J. Dix histoires différentes mettent en scène de nombreux personnages : un jeune Premier ministre britannique en plein doute, une femme célibataire amoureuse de son collègue depuis des années, ou encore un père de famille tout juste veuf… Certains destins se croisent, se perdent et se retrouvent… d’autres se frôlent, de près ou de loin.

Pourquoi il faut le (re)voir ?

D’abord pour toute la bonne humeur, le bien-être et le sentiment de légèreté qu’il inspire ! Tels sont les ingrédients de base des films de Richard Curtis (Good Morning England, Il était temps…). Son autre point fort : l’humour. Le réalisateur britannique en use sans en abuser, par petites touches, subtiles, ce qui évite au film de tomber dans la catégorie « Films nuls de Noël ». Le tout est porté par un casting riche et varié : Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth, Keira Knightley, Emma Thompson, Alan Rickman (R.I.P.) ou encore Martin Freeman, sans oublier l’inoubliable Bill Nighy… Vous avez forcément un chouchou parmi cette joyeuse bande ! Dernière qualité, comme dans tous les films de Richard Curtis : une super bande originale, qui contient notamment la reprise hilarante de la chanson « Love is all around » des Wet Wet Wet en version « Christmas » par Bill Nighy.

Les limites

A fuir si vous avez horreur des films « cucul » ! Love Actually est loin d’être le pire dans ce domaine, mais comporte tout de même de bonnes doses de guimauve par moments… Ne serait-ce qu’avec son titre, et son message : « L’amour est partout » !

Film disponible sur la plateforme Netflix

Bill Nighy alias Billy Mack entouré de ses mères Noël pour le clip « Christmas is all around »

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2. Le Père Noël est une ordure (1982), pour se féliciter d’être français (ou pas, selon le point de vue)

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Voilà un autre film incontournable de Noël, mais cette fois, au drapeau bleu-blanc-rouge ! Cette comédie de Jean-Marie Poiré est adaptée de la pièce de théâtre éponyme créée en 1979 par la troupe du Splendid, qui réunit la crème des acteurs français, dont la plupart sont encore très actifs aujourd’hui. Au moment de la sortie du film, ils sont déjà célèbres grâce aux Bronzés, autre pièce de théâtre adaptée au cinéma, en 1978.

Le Père Noël est une ordure raconte comment la permanence téléphonique parisienne de SOS détresse-amitié va être perturbée par des personnages marginaux et farfelus, le soir du 24 décembre. Les deux bénévoles, Thérèse (Anémone) et Pierre (Thierry Lhermitte), vont successivement rencontrer Katia, un travesti désespéré (Christian Clavier), Josette dite « Zézette » (Marie-Anne Chazel), ou encore Félix, son mari, déguisé en père Noël (Gérard Jugnot). Il faudra aussi gérer les coups de fil incessants d’un pervers qui multiplie les insultes (voix de Michel Blanc).

Pourquoi il faut le (re)voir ?

Au moins une fois dans votre vie, si ce n’est pas déjà fait… Près de 40 ans après sa sortie, le film n’a pas pris une ride et fait toujours l’unanimité auprès du public français… En plus de sa mise en scène rythmée et de son formidable jeu d’acteur (on ne change pas une équipe qui gagne !), il comporte de nombreuses répliques cultes que les fans connaissent par cœur, comme :

-« C’est cela oui » ;

-« Figurez-vous que Thérèse n’est pas moche ! Elle n’a pas un physique facile, c’est différent » (Pierre) ;

-« Oui c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim ! » (Thérèse) ;

-ou encore, la très poétique (âmes sensibles, ne pas lire ce qui va suivre !) : « Oui, je t’enc*** Thérèse, je te prends, je te retourne contre le mur, je te b**** par tous les trous, je te défonce, je te mets, Thérèse ! » (le pervers au téléphone).

Les gags et les situations rocambolesques s’enchaînent… C’est très drôle, et parfait pour se changer les idées, surtout à la période actuelle !

Les limites

Certains l’auront vu une fois et trouveront que c’est suffisant. Tout dépend de ce que vous recherchez quand vous regardez une comédie, en particulier française. Vous pourriez peut-être vous lasser des blagues cocasses qui se succèdent dans le film… Le Père Noël est une ordure a toujours eu un peu de mal à se débarrasser de son étiquette « grand guignol », avec des personnages très caricaturés, et des blagues sans doute approuvées dans les années 1980, mais peut-être moins en 2020… Dans tous les cas, si vous n’êtes déjà pas fan des Bronzés, inutile de voir celui-ci, qui est exactement dans le même genre. Et si vous n’appréciez pas non plus l’humour noir, c’est une autre bonne raison pour passer votre chemin !

3. Les Cinq légendes (2012), pour rêver en famille

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Qui dit Noël dit forcément enfants, et donc… film d’animation bien sûr ! On a toujours tendance à penser que ce type de cinéma est uniquement aux petits spectateurs… c’est faux ! Découvrez donc l’histoire des cinq légendes, ces cinq héros aux pouvoirs extraordinaires : le marchand de sable, le lapin de Pâques, la fée des dents, sans oublier le Père Noël, tous emmenés par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, lui-même doté d’un don. Pour la première fois, ils vont devoir unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants du monde, car ces derniers commencent à arrêter de « croire ».

Pourquoi il faut le voir ?

Gage de qualité : le film a été produit par les studios Dreamworks, tout comme pour Shrek, Madagascar ou encore Dragons. A chaque fois, le scénario est bon, les effets spéciaux réussis, et les personnages aussi drôles qu’attachants (chacun aura son préféré !). Le film comporte toute la magie et la féerie de Noël dont vous aurez besoin : idéal pour se mettre dans l’ambiance ! Le tout est porté par une musique composée par Alexandre Desplat, notre mascotte nationale dans ce domaine (Harry Potter 7, The Ghost Writer, Godzilla). Enfin, si vous êtes fans de Gaspard Ulliel et Nolwenn Leroy, vous aurez le plaisir d’entendre leurs voix dans la version française !

Les limites

Vraiment, on a beau se creuser la tête, il n’y en a pas. Foncez le voir !

Les lutins du Père Noël © Paramount Pictures France

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4. La vie est belle (It’s a Wonderful Life), pour un Noël traditionnel à l’américaine

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Ce feel-good movie est diffusé sur toutes les télévisions américaines, chaque année à la période de Noël ! Considéré comme un classique de cinéma outre-Atlantique, il ne doit pas être confondu avec La vie est belle (La vita e bella,1997) de et avec Roberto Benigni, plus connu en France que son prédécesseur. Ce La vie est belle (It’s a Wonderful Life), réalisé par Frank Capra, n’a absolument rien à voir. Il est sorti en 1946, est en noir et blanc, américain, et raconte une tout autre histoire : celle de George Bailey (James Stewart), qui a, à priori, tout pour être heureux : un foyer, une famille, un travail… jusqu’au jour où tout menace de s’écrouler suite à la perte d’une grosse somme d’argent. Au comble du désespoir, George s’apprête à commettre l’irréparable, le soir du 24 décembre… jusqu’à ce qu’un « miracle de Noël » se produise.

Pourquoi il faut le voir ?

D’abord pour le message qu’il transmet, selon lequel la vie est un cadeau. Le long-métrage souligne l’importance de valeurs comme la famille, les amis, la patrie… et nous dit que l’argent et le bénéfice ne sont rien à côté de ces richesses-là. Dans son autobiographie, le réalisateur Frank Capra a indiqué avoir fait ce film « pour les gens [qu’il] aime. Un film pour ceux qui se sentent las, abattus et découragés. […] Pour leur dire qu’aucun homme n’est un raté »… Bref, encore le genre de film parfait pour se remonter le moral !

La vie est belle est aussi le film qui montre deux grandes stars hollywoodiennes à leurs débuts : James Stewart et Donna Reed. Le film leur a permis de faire décoller leur carrière : ils y incarnent chacun leur premier grand rôle. James Stewart deviendra plus tard l’un des acteurs fétiches d’Alfred Hitchcock, comme héros dans plusieurs de ses films, dont Fenêtre sur cour (1955) et Sueurs froides (1958). De son côté, Donna Reed confirmera son succès en jouant dans Tant qu’il y aura des hommes de Fred Zinnemann (1953). Mais La vie est belle restera leur film de cœur : les deux acteurs déclarent que c’est celui dans lequel ils ont préféré jouer.

En plus d’être adulé par les Américains, La vie est belle figure à la 20ème place du Top 100 de l’American Film Institute, et fait partie de la liste des « 50 films à voir avant d’avoir 14 ans », établie par le British Film Institute en 2005… C’est donc un autre film que vous pourrez voir en famille sans problème !

Les limites

Le seul reproche que l’on pourrait faire à ce film, c’est sa première partie un peu longue : on tarde à découvrir quel sera ce fameux miracle de Noël, et pourquoi il a lieu à ce moment-là de l’histoire. En tant que Français, on ne comprend pas non plus immédiatement pourquoi c’est un classique aux États-Unis, en particulier à la période de Noël. Certains trouveront donc le temps un peu long pendant la première moitié, et seront peut-être aussi découragés par le noir et blanc. Sur ce point, sachez tout de même qu’il existe aussi une version en couleur !

5. Maman, j’ai raté l’avion (1990), pour ne plus jamais oublier son enfant dans le magasin de jouets

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Oublier son enfant à la maison quand on part en vacances : tel est le pire cauchemar de nombreux parents ! Celui de la mère de Kevin (Macaulay Culkin) se réalise, qui plus est à la période de Noël ! Au moment où toute la famille McCallister se trouve dans l’avion pour aller à Paris, elle se rend compte avec horreur qu’elle a oublié le petit dernier de la fratrie ! Le garçon va donc rester seul à la maison pendant quelques jours, alors qu’un duo de cambrioleurs rôde dans le quartier…

Pourquoi il faut le (re)voir ?

D’abord pour passer un bon moment, tout simplement. Ce film familial est sans prise de tête, il se regarde avec plaisir, et réunit tous les ingrédients pour rire un bon coup – ou juste sourire. On se plaît à découvrir toutes les ruses et stratagèmes trouvés par le petit Kevin pour empêcher les cambrioleurs de rentrer dans sa maison. Le jeune Macaulay Culkin incarne ce sale petit garnement à merveille, et Joe Pesci est hilarant dans le rôle du vilain cambrioleur. Quand Maman, j’ai raté l’avion sort au cinéma, l’acteur américain est déjà célèbre : il s’est notamment fait remarquer devant la caméra de Martin Scorsese, aux côtés de Robert De Niro : d’abord dans Raging Bull (1981), qui lui vaudra un BAFTA Award du « nouveau venu le plus prometteur dans un rôle principal au cinéma », et une nomination pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, puis dans Les Affranchis en 1990. Après ces rôles de mafieux, cela fait donc un peu bizarre de le (re)voir ici dans la peau d’un gangster raté… peut-être voulait-il justement se débarrasser de cette image trop sérieuse !

Enfin, juste pour l’anecdote : vers la fin du film, les enfants regardent un film en noir et blanc à la télévision. Regardez attentivement… Oui, c’est bien La vie est belle, dont je vous parle dans le paragraphe ci-dessus (ce qui n’était pas du tout planifié à l’avance) ! Cela confirme une fois de plus l’engouement des Américains pour ce classique à la période de Noël !

Les limites

Comme de nombreux films familiaux, Maman, j’ai raté l’avion peut paraître un peu édulcoré ou irréaliste par moments, surtout à la fin, qu’on ne dévoilera pas pour celles et ceux qui ne l’ont jamais vu ou ne s’en souviennent pas. En tous cas, si vous devez en voir un, choisissez celui-ci, plutôt que ses deux « suites » assez insipidesMaman, j’ai encore raté l’avion (1992) et Maman, je m’occupe des méchants (1997).

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Film disponible sur la plateforme Disney +

Macaulay Culkin et Joe Pesci dans les rôles de Kevin McCallister et le cambrioleur

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* JOYEUX NOËL A TOUS ! *

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Fanny BL

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